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La distraction au volant

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La distraction au volant se produit lorsque le conducteur détourne son attention de la route. En d’autres mots, chaque fois qu’un objet, une personne, une tâche ou un événement qui n’a rien à voir avec la conduite détourne l’attention du conducteur, il est sujet à la distraction au volant.

La réflexion sur la question de la distraction au volant s’est d’abord concentrée sur l’usage du téléphone pendant la conduite. En conséquence, bon nombre d’automobilistes considèrent la distraction au volant comme synonyme de l’usage du téléphone, alors que cette pratique ne représente qu’une toute petite partie du problème (FRBR, 2011). Chaque fois que le conducteur prend part à une activité autre que la conduite, il s’expose à un potentiel de distraction de sa tâche prioritaire (NHTSA, 2010a). Toute tâche effectue le conducteur pendant la conduite est appelée tâche secondaire (Tasca, 2005); en voici quelques exemples : manger ou boire; se maquiller ou se peigner; utiliser ou programmer des appareils de bord; utiliser un téléphone sans fil; observer les piétons; parler avec les passagers. Toutes ces activités sont des sources courantes de distraction.

Les conducteurs distraits commettent une variété d’erreur de conduite, allant d’une maîtrise aléatoire du véhicule (louvoiement, dérive, fluctuation de la vitesse) à une perte de conscience de la situation (suivi de trop près, non-observation de la signalisation routière). Ces erreurs augmentent le risque de causer une collision ou d’en subir une.

La distraction au volant représente une part importante des risques de la route. Alors que peu d’automobilistes canadiens admettent avoir subi un accident causé par la distraction (7 %), ils sont beaucoup plus nombreux à déclarer avoir freiné ou braquer pour éviter une collision (FRBR, 2010). Parmi les répondants d’un sondage de la Fondation de recherches sur les blessures de la route au Canada (FRBR), 27 % ont déclaré avoir dû freiner ou braquer pour éviter une collision durant l’année écoulée parce qu’ils ont été distraits par quelque chose à l’extérieur du véhicule et 12,6 %, par quelque chose à bord du véhicule.

Également lors d’un sondage récent de la FRBR, 19,2 % des répondants ont affirmé qu’ils seraient susceptibles ou très susceptibles de se laisser distraire au volant en sachant que leur véhicule est équipé de systèmes de sécurité modernes. La chiffre est inquiétant, parce que ces caractéristiques ne compensent pas les effets de la distraction.

Le genre d’erreur que commet le conducteur distrait limite son aptitude à tirer pleinement parti des équipements de sécurité de son véhicule. Bon nombre de systèmes de sécurité dépendent de l’exécution d’une manœuvre de freinage ou de braquage d’une amplitude précise à un moment précis. La capacité du conducteur à effectuer ces actions est compromise par les distractions internes et externes. Les fonctions de sécurité ne peuvent plus dès lors remplir pleinement leurs rôles. Par exemple, si le conducteur regarde quelque chose au bord de la route, il peut ne pas remarquer un autre automobiliste qui essaie de déboîter dans sa voie. Quand il le remarque enfin et saute sur les freins, il sera peut-être trop tard pour éviter la collision, même si le système de freins antiblocage (ABS), l’assistance au freinage et le répartiteur électronique de force de freinage (EBFD) se mettent en action dès la première pression sur la pédale.

Le conducteur distrait perd également conscience de la situation. En d’autres mots, il ne réussit pas nécessairement à percevoir l’ensemble de la situation qui l’entoure. Il peut prendre de temps à remarquer les dangers potentiels et à y réagir. Ce retard réduit le délai dont disposent les fonctions de sécurité pour remplir leur rôle, d’où une efficacité réduite. De même, même si les phares adaptatifs fonctionnent parfaitement et éclair des parties de la route qui seraient autrement restées dans l’obscurité, le conducteur distrait risque néanmoins de ne pas réagir suffisamment vite aux obstacles pour profiter de cet avantage.

Le meilleur moyen de tirer le maximum des fonctions de sécurité est de conduire prudemment en tout temps et d’éviter les comportements à risque tels que la distraction au volant.

Une enquête de la FRBR sur les automobilistes canadiens publiée en 2010 montre qu’ils se livrent fréquemment à de nombreuses activités distrayantes au volant :

  • 85,7 % lisent les panneaux routièrs;
  • 67 % parlent ou interagissent avec les passagers;
  • 54,8 % pensent à autre chose;
  • 45,8 % changent de station radio ou de CD;
  • 40,9 % lisent les panneaux-réclames;
  • 32 % mangent ou boivent;
  • 19,9 % parlent au téléphone mains libres;
  • 17,4 % utilisent un GPS;
  • 8 % parlent au cellulaire portatif;
  • 5,2 % lisent des messages texte;
  • 3 % lisent le journal, se maquillent ou se rasent (FRBR, 2010).

Bien que la distraction au volant puisse toucher les conducteurs de tout âge et tout niveau d’expérience, les jeunes conducteurs semblent les plus exposés à un risque d’accident. En fait, plus le conducteur est jeune, plus il est susceptible d’avoir eu à exécuter une manœuvre d’évitement par braquage ou freinage pour cause de distraction interne dans l’année écoulée (FRBR, 2007).

Si les jeunes conducteurs sont proportionnellement plus nombreux à se retrouver dans des accidents causés par la distraction, les conducteurs plus âgés ont pourtant davantage de sources de distraction à gérer pendant qu’ils conduisent, par exemple, s’occuper d’enfants ou réfléchir à leurs problèmes. L’une des raisons qui pourraient expliquer le plus faible taux d’accidents chez les conducteurs plus âgés est le fait qu’ils tendent à ralentir en cas de distractions, alors que les jeunes conducteurs tendent à garder la même vitesse (Smiley, 2008).

La législation canadienne sur la distraction au volant ne concerne que l’usage du téléphone sans fil et autre appareils électroniques de communication. À l’exception du Nunavut et des territoires du Nord-Ouest, les provinces canadiennes ont interdit l’usage d’appareils de communication portatifs et imposent des sanctions allant de 115 $ au Québec à 280 $ en Saskatchewan. Outre les contraventions, tout automobiliste canadien s’expose à trois à six points d’inaptitude en cas d’utilisation d’un tel appareil au volant (sauf au Manitoba, où cette infraction ne donne lieu à aucun point d’inaptitude) (Transports Canada, 2011).

Canada

Aux États-Unis,

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Agency: Responsible Young Drivers (RYD) Belgium