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Fatigue et somnolence

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Être fatigué signifie être fatigué de faire une certaine tâche, tandis qu’être somnolent signifie manquer de sommeil. Bien que les deux termes diffèrent dans leur signification, les symptômes de la fatigue et de la somnolence sont similaires. Pour cette raison, les deux peuvent être considérés ensemble dans le contexte de la sécurité routière.

La fatigue est une lassitude causée par un travail ou un effort physique, alors que la somnolence est causée par un manque de sommeil. Même si les acceptions des termes sont différentes, les symptômes de la fatigue sont semblables à ceux de la somnolence. On peut donc les examiner ensemble en regard de la sécurité routière.

Les dangers de s’endormir au volant sont clairs. Les conducteurs qui s’assoupissent s’exposent, ainsi que les personnes qui les entourent, à un risque accru d’être impliqués dans une collision. L’enquête menée en 2007 par la Fondation de recherches sur les blessures de la route (FRBR) auprès des conducteurs ontariens a révélé que 14,5 % des répondants – l’équivalent de 1 280 000 conducteurs – se sont endormis au volant au moins une fois au cours de la dernière année.

Même si un conducteur ne s’endort pas complètement, la fatigue peut altérer divers éléments de performance essentiels pour conduire en toute sécurité, entraînant un ralentissement des temps de réaction, une réduction de l’attention générale, une prise de décision plus lente et un retard dans le traitement des informations (TIRF 2004). Pour compliquer la question de la fatigue au volant, les gens ne sont généralement pas très doués pour évaluer leur propre niveau de fatigue (TIRF 2007), de sorte qu’ils peuvent ne pas se rendre compte de la façon dont la fatigue affecte leur conduite. En 2006, le nombre total de conducteurs ontariens impliqués dans au moins un accident avec blessures ou dommages matériels causé par la fatigue pourrait s’élever à 167 000 (TIRF 2007).

Dans une enquête récente de la TIRF, 20 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles seraient susceptibles ou très susceptibles de conduire en étant fatiguées ou fatiguées si elles savaient que leur véhicule était équipé de dispositifs de sécurité modernes. Il s’agit d’un résultat préoccupant, car la fatigue peut avoir de graves répercussions sur l’efficacité des dispositifs de sécurité des véhicules. Les conducteurs qui comptent sur les dispositifs de sécurité pour compenser leur fatigue peuvent croire qu’ils sont plus protégés qu’ils ne le sont. En effet, la grande majorité des dispositifs de sécurité nécessitent suffisamment de temps et d’espace pour fonctionner de manière optimale. En augmentant le temps de réaction et en diminuant la conscience globale de la situation, la fatigue met la pression sur les dispositifs de sécurité pour qu’ils fonctionnent en moins de temps et sur une distance plus courte. Par conséquent, les conducteurs fatigués risquent de perdre certains des avantages potentiels de ces dispositifs de sécurité sur leur véhicule.

Un grand nombre des accidents dont sont victimes les conducteurs fatigués ne montrent aucun signe de freinage efficace, et certains ne montrent aucun signe de freinage du tout (Stutts 1999). Fatigue delays reactions to potentially dangerous obstacles so that if/when the driver finally hits the brakes, it may be too late to avoid a crash. Dans les cas où le conducteur ne freine pas ou freine beaucoup trop tard, il peut être indifférent que les systèmes de freinage antiblocage (ABS), l’assistance au freinage ou le répartiteur électronique de force de freinage (EBFD) se soient enclenchés au dernier moment pour tenter de stabiliser et d’arrêter le véhicule. Il se peut tout simplement qu’il n’y ait pas assez de temps pour éviter un accident. En revanche, un conducteur vigilant qui remarque un danger potentiel et freine plus tôt a de bien meilleures chances de pouvoir s’arrêter en toute sécurité et d’éviter une collision.

Même les dispositifs de sécurité qui ne nécessitent pas que le conducteur freine et braque pour les activer peuvent être moins utiles pour les conducteurs fatigués. Par exemple, lorsqu’un système d’alerte de collision détecte une collision frontale imminente, des sons et des lumières se déclenchent pour avertir le conducteur. Cependant, les conducteurs fatigués peuvent être moins réactifs à ces alarmes et ont besoin de plus de temps pour évaluer leur situation et réagir. Selon le temps dont dispose un conducteur avant la collision, ce retard dû à la fatigue peut faire la différence entre éviter ou non un accident.

La bonne nouvelle, c’est que tous les avantages des dispositifs de sécurité des véhicules modernes peuvent être accumulés tant que les conducteurs restent attentifs et vigilants au volant.

La plus récente enquête de la FRAPC auprès des conducteurs canadiens a révélé que 14,3 % des conducteurs déclarent avoir conduit en étant fatigués au cours de la dernière année (FRAPC 2012). En outre, un sondage effectué par la FRAC en 2004 a révélé que 57 % des Canadiens ont déclaré avoir conduit en état de fatigue  » au moins occasionnellement  » (FRAC 2004). Plus inquiétant encore, 18,5 % des Canadiens interrogés ont déclaré s’être assoupis au moins une fois au volant au cours de l’année écoulée (TIRF 2012). Parmi les 18,5 % qui se sont effectivement endormis, 40,3 % ont déclaré l’avoir fait à une seule occasion, 29,2 % ont déclaré s’être endormis au volant à deux occasions, et les 30,5 % restants ont déclaré l’avoir fait trois fois ou plus.

Toute personne qui n’a pas suffisamment dormi ou qui a conduit pendant une période prolongée peut être sujette à la fatigue. En général, cependant, les conducteurs fatigués partagent certaines caractéristiques communes, notamment les suivantes :

  • dans le groupe d’âge le plus jeune (16-24 ans) (TIRF 2004) ;
  • mâle (Pack et al. 1997);
  • plus susceptibles d’avoir eu un sommeil insuffisant ;
  • plus susceptibles de conduire entre 14h et 16h, et entre minuit et 7h (TIRF 2012), et ;
  • plus susceptibles de faire des quarts de travail qui les éloignent d’un rythme de sommeil normal (p. ex. quarts de nuit ou quarts irréguliers) (Dalziel et Job 1997).

Bien qu’il soit reconnu que la conduite en état de fatigue est dangereuse, il n’existe pas de loi spécifique visant les conducteurs en état de fatigue au Canada. Il y a plusieurs raisons à cela : tout d’abord, il est difficile de déterminer si la fatigue a été un facteur dans un accident ou de mesurer la fatigue sur le bord de la route. En outre, il n’est pas toujours facile pour les conducteurs de savoir s’ils sont eux-mêmes fatigués, et il est tout aussi difficile pour les enquêteurs de mesurer l’influence de la fatigue dans les accidents. Malgré ces difficultés, la police peut accuser les conducteurs fatigués de conduite dangereuse, de négligence criminelle ou de conduite avec facultés affaiblies, qui sont toutes des infractions fédérales en vertu du Code criminel du Canada.

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Difference Between Fatigue and Drowsiness