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Assistance au freinage

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L’assistance au freinage est un système de sécurité active dont le rôle est d’aider le conducteur à immobiliser son véhicule plus rapidement en cas de freinage d’urgence. Des études ont démontré qu’en situation de freinage d’urgence, la moitié des conducteurs n’appuient pas assez rapidement ou assez fort sur la pédale de frein pour tirer pleinement parti de la force de freinage du véhicule (NHTSA 2010; Page et al. 2005). Le système est conçu pour reconnaître les signes d’un freinage d’urgence et pour supplémenter la force de freinage qu’applique le conducteur.

L’assistance au freinage est appelée sous d’autres noms, notamment assistance au freinage d’urgence (EBA) et assistance au freinage prédictif (PBA). Ces différents noms ont leur importance, parce même si tous les systèmes d’assistance au freinage ont le même objet, ils ne présentent pas tous les mêmes particularités conceptuelles.

L’assistance au freinage est utile chaque fois qu’un conducteur doit freiner vigoureusement pour effectuer un arrêt d’urgence. Ce système est habituellement combiné au système de freins antiblocage (ABS) pour aider à rendre le freinage aussi efficace que possible tout en évitant le blocage des roues. De nombreuses situations relativement fréquentes peuvent exiger un freinage intense :

  • Une cycliste perd l’équilibre et dévie soudainement devant votre véhicule.
  • Un gros animal bondit sur la route et vous force à freiner d’urgence.
  • En arrivant en haut d’une côte, vous voyez subitement que la circulation est arrêtée et vous devez freinez fortement pour éviter d’emboutir l’arrière du dernier véhicule de la file.

Selon l’organisme américain National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), les systèmes d’assistance au freinage se séparent en deux grandes catégories : électroniques et mécaniques. La principale différence entre les deux tient à la méthode utilisée pour distinguer un freinage d’urgence d’un freinage normal.

L’assistance au freinage électronique emploie une unité électronique de commande (ECU) qui compare chaque freinage à des seuils préétablis. Si le conducteur appuie sur la pédale de frein assez fort et assez vite pour dépasser ces seuils, l’ECU conclut qu’il s’agit d’un freinage d’urgence et supplémente la force de freinage. Ces systèmes sont souvent adaptables, c’est-à-dire qu’ils compilent des données sur le style de freinage particulier du conducteur et modifient légèrement les seuils pour rendre plus précise la détection d’une situation de freinage d’urgence. Les véhicules modernes à commande électronique (c.-à-d., munis d’une ECU) peuvent être dotés d’un système électronique d’assistance au freinage.

Les véhicules plus âgés qui n’utilisent pas d’ECU peuvent être munis d’un système mécanique d’assistance au freinage. Les systèmes mécaniques emploient eux aussi des seuils, mais ils sont établis mécaniquement ce qui signifie qu’ils ne sont pas adaptables au conducteur. Les systèmes mécaniques emploient un mécanisme de verrouillage qui est activé lorsque la course de la valve de frein – qui est directement liée à la force d’application de la pédale de frein – dépasse un point critique. Lorsque ce seuil est dépassé, le mécanisme de verrouillage fait passer la source de force de freinage de la valve du piston de frein au servofrein, qui fournit l’assistance au freinage.

Les avantages de l’assistance au freinage sont nombreux, surtout lorsqu’on tient compte des types de situations que ce système est conçu pour atténuer. L’organisme américain Insurance Institute for Highway Safety (IIHS) a déterminé que les types d’accidents pour lesquels l’assistance au freinage serait le plus efficace sont ceux où le conducteur a vu le danger, freiné mais n’a pas réussi à s’arrêter à temps. Étant donné cela, l’IIHS estime que l’assistance au freinage serait pertinente dans 417 000 collisions par année aux États-Unis, dont 3080 mortelles.

D’autres études concluent aussi à l’utilité de l’assistance au freinage dans la prévention ou la réduction de la gravité de certains types d’accidents de la route. Par exemple, la NHTSA a constaté une réduction de la distance de freinage de jusqu’à 10 pi lorsque l’assistance au freinage intervient dans un freinage d’urgence (NHTSA 2010). En outre, des chercheurs français estiment que l’assistance au freinage réduit l’incidence de blessures dans 11 % des collisions, et réduisent le nombre de décès de la route d’entre 6,5 et 9 % (Page et al. 2005).

Oui. Comme dans le cas de toute autre technologie de sécurité automobile, pour tirer le maximum de l’assistance au freinage, le conducteur doit comprendre sa raison d’être et ses limites. Qu’il soit électronique ou mécanique, un système d’assistance au freinage n’est activé qu’à la suite d’un appui du conducteur sur la pédale de frein. S’il détecte les signes d’un freinage d’urgence, le système fournit une assistance au freinage. Cependant, un appui trop faible, peu clair ou tardif sur la pédale de frein peut résulter que l’assistance au freinage n’entre pas en action ou ne donne pas toute l’aide disponible.

La première chose à garder à l’esprit c’est que l’assistance au freinage ne « voit » aucunement les obstacles qui sont à l’avant : le système n’a pas de fonction de détection à distance et n’avertit pas le conducteur de la présence d’un danger. Le conducteur doit donc rester vigilant, maintenir toute son attention sur la route et éviter les comportements qui pourraient rendre plus difficile de détecter les obstacles et d’y réagir, par exemple, vitesse excessive, facultés affaiblies, fatigue excessive ou distractions.

Il faut aussi se rappeler qu’autant en ce qui concerne les systèmes électroniques que mécaniques d’assistance au freinage, les seuils de détection d’un freinage d’urgence sont délibérément placés hauts. On veut ainsi assurer que l’assistance au freinage n’intervient pas lorsque ce n’est pas nécessaire. Mais même en cas d’urgence, de nombreux conducteurs n’appliquent pas les freins assez fort et assez vite pour dépasser ces seuils et activer l’assistance au freinage (NHTSA 2010). Pour tirer le maximum de l’assistance au freinage, le conducteur doit appliquer les freins franchement et avec force dès qu’il réalise qu’il doit s’arrêter d’urgence.

L’assistance au freinage a fait son apparition sur les véhicules haut de gamme en 1996. Depuis, ce type de système est devenu très populaire en Europe et en Australie, où il est livré de série ou offert en option sur la majorité des véhicules neufs. En Amérique du Nord, l’assistance au freinage a mis plus de temps à atteindre le marché des véhicules économiques. Le système est toutefois maintenant couramment offert à titre d’élément d’un groupe d’options de sécurité, et certains constructeurs l’offrent de série.

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